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L’univers

« Sur le fond, mon univers est composé uniquement de références à l’enfance au sens large.

Tout démarre d’un dessin numérique sur le modèle de la ligne claire, cher à Hergé et selon un cahier des charges précis ou j’y mélange mes personnages d’enfance au coeur d’une situation référante qui doit immédiatement réveiller les souvenirs du spectateur. Sans intellectualisation excessive, je l’invite à se plonger dans sa propre culture générale pour identifier la « ref » au risque de voir son intérêt pour mon travail s’émousser. Ensuite, je le laisse interpreter le « second degré de lecture » de la mise en scène des deux paramètres situation et personnages.

Du Pop-Art j’emprunte le populaire, les rencontres avec des grands tableaux lors de visites dans les musées, le cinéma, les séries TV, la musique mais aussi de victoires sportives, les moments historiques, les publicités voire les marques iconiques. Bref, tout ce qui a donné du lien à mes années de jeunesse dans les années 80-90’s.

Sur la forme je traite mon sujet dans une version à fort connotation Street Art et volontairement trash dans le traitement de surface.

De l’univers du Street Art j’y emprunte les bombes de peinture, les pochoirs et les paintmarkers. Ensuite je veux que mon spectateur ait l’impression de s’approprier un pan de mur, comme certains l’ont fait lors de la chute du mur de Berlin, avec l’idée d’arracher un bout de soit même. »

Le redoublement des initiales

Quand Walt Disney dessine Mickey Mouse pour la première fois en 1928, il porte le nom de Mortimer Mouse. Déjà Walt imagine sa souris comme un des éléments d’une multitude de personnages dont il va falloir se souvenir des noms.

Ainsi est née la grande tradition dans l’univers du cartoon du redoublement des initiales du nom pour mieux s’en rappeler et qui vont animer la famille Disney (Mickey et Minnie Mouse, Donald et Daisy Duck, Clarabelle Cow/Horace Horcecollar et bien d’autres) mais aussi chez la Warner Bros et les Looney Tunes dès 1933 (Bugs Bunny, Daffy Duck, Porky Pig).

Il en est de même dans l’univers des comics américains : Stan Lee avec Marvel reprend en 1941 cette astuce mnémotechnique pour se souvenir du nom de ses créations : Peter Parker et son ennemi juré Green Gobelin (Spiderman), Bruce Banner (Hulk), les Fantastic Four ou le Silver Surfer ainsi que son grand concurrent DC Comics (Lois Lane pour l’univers de Superman mais aussi Wonder Woman).

Puis quelques clins d’œil seront apportés par la BD européenne : en 1947, le dessinateur historique de Lucky Luke, le belge Morris qui n’a jamais caché son « envie » d’Amérique dans son univers de BD applique ainsi la même règle à ses deux personnages principaux que sont Lucky Luke et Jolly Jumper.

Logique que je reprends à mon tour dans mon univers notamment avec le tableau Grosminet Green Goblin par exemple.

Les tableaux

« Il existe la version « plâtre encimenté » sur une plaque de dibond préalablement entoilée. Impression du dessin, apport de couleurs puis épaississement des lightenings pour donner du relief au dessin afin la rehausse manuelle. Tirage en 8 exemplaires + 4 tirages d’artistes. Tous identiques …. et pourtant tous différents puisque l’apport de couleurs est multiple ( jamais les mêmes mélanges ) et le rehaussé au paintmarkers se fait au gré de mes humeurs.

Il existe aussi la version « parpaing » en fibre de verre stratifiée et résine dont la creation est fortement liée à mon origine d’artiste plasticien en sculpture. Sous brevet international, j’ai acheté la licence d’exploitation du concept qui colle parfaitement à mon envie de mur arraché.

Mes tableaux se déclinent en 11 tailles différentes du 90x60cm au 200x150cm mais chaque dessin est éligible à seulement 2 ou 3 tailles. »

Les sculptures

Peppone utilise son impresssionnante collection de BD  pour imaginer des formes en résine aux couleurs vives et bariolées. Elles sont empreintes d’un fort symbolisme pop qui lui rappelle l’enfance et le territoire de l’innocence.

Il puise son inspiration dans Walt Disney et son éternel Mickey, Hulk, Zorro, Spiderman et autres Marvel. Mais aussi chez les icônes de la pop culture : Wahrol, Pollock, McFarlane ou Straczynski.

Peppone explique que l’homme est le seul être vivant à savoir qu’il va mourir et que, pour échapper à sa condition, il reproduit, communique et rêve ; entretenant ainsi une sorte de lien cyclique entre passé, présent et futur.

Les sculptures se déclinent en plusieurs formats et supports : à poser, sur socle ou murales.

Contacter Peppone…

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